70 œuvres de Jean-Michel Othoniel dialoguent avec le bâtiment du Petit Palais, devant l'entrée, dans le jardin et les coursives, en aplomb de l'escalier, au cœur des collections, créent un univers dans le sous-sol.
À travers le symbole du reflet, l'artiste joue avec les reflets de soi et de l'environnement, les théories, les formes, les matières et les couleurs. Entre force et poésie, poids et légèreté, esthétique pure et abstraction.
Attirée par l'artiste, par l'idée, par le titre poétique et énigmatique
de l'exposition, j'ai adoré l’entrée, beaucoup aimé le jardin, j’aurais
volontiers emporté la Couronne de la nuit pour l'installer dans ma maison. Sur le fond, la liaison entre les sculptures en perles de verre
de Jean-Michel Othoniel et les travaux du mathématicien Aubin Arroyo m'a vraiment impressionnée.Plus que tout, j’ai été soufflée par l'univers de la Grotte de Narcisse, presqu'une expérience immersive : les couleurs, la lumière tamisée, les reflets croisés et démultipliés, les œuvres suspendues aux formes à la fois douces et sensuelles donnent envie de se promener, de rester des heures. Au cœur de cet univers fantasmagorique, l’harmonie dans l’abstraction provoque une émotion artistique forte, rare et belle.
↝ Foncez, l’exposition est prolongée jusqu’à dimanche, c’est gratuit, vous n’avez plus aucune excuse !