Dans l’atelier d’Alain-Dominique Gallizia, à Boulogne, d’innombrables trésors sont accrochés, posés, entreposés. Des centaines de graffitis sur toile, en deux parties, de format 180x60 cm. D’un côté, l’artiste appose sa signature, son pseudo, et de l’autre il réalise une digression sur le thème de l’amour. On compte plus de 500 pièces d’artistes du monde entier, toutes époques confondues, certains n’ayant plus peint depuis des années !

Une
telle collection si variée témoigne d’une intense ouverture d’esprit,
d’une curiosité infinie et passe par un manque total d’à-priori. Nombreuses
sont les œuvres qui ont été, à la demande du collectionneur, réalisées sur
place, dans cet espace surnommé « la Ruche ». Le but étant de
favoriser les rencontres et de renforcer la cohésion du groupe. D’où les
souvenirs laissés sur les portes, escaliers, fenêtres, volets …




En vérité, pour les incultes, l’«atelier» est un endroit étrange, surprenant forcément, qui se laisse découvrir en immersion : avec du temps, de l’observation, et pas mal d’explications. Là, la présence de son fondateur est irremplaçable.



Après l’exposition avant-gardiste au Grand Palais, ont suivi de nombreuses autres notamment à la Fondation Cartier, à Monaco ou à Los Angeles en 2011. Mais le projet ultime de notre mécène serait une exposition « one painting one art » au musée Guggenheim de New-York dont la structure se prêterait merveilleusement à 400 mètres de mise en scène pour 40 ans histoire.
En
quittant les lieux, le mot d’ordre est : « revenez quand vous voudrez,
et surtout revenez avec vos enfants »…
Pour en savoir plus sur le street art, cliquez ici, et pour lire le post sur l'exposition "Au delà du Street Art" au Musée de la Poste, cliquez ici. Et partez à la découverte.